SAMEDI 11 AVRIL : SAMEDI SAINT
SAMEDI OU JOUR DE LA VIERGE MARIE :
le samedi saint est particulièrement un jour à vivre avec Marie. C’est d’ailleurs en raison du samedi saint que nous honorons la Vierge chaque samedi. Elle est comme l’aurore avant le jour, elle annonce la venue du Soleil. Chaque samedi, quand nous prions la Vierge Marie, nous devrions faire mémoire de l’ambiance du Samedi Saint, celle d’une attente pleine de confiance.
D’abord, nous pouvons penser combien Marie a dû attendre dans un profond recueillement, au jour du samedi saint : après le drame de la mort de son fils, qu’elle a reçu entre ses bras et déposé au tombeau, Marie s’est retirée. Certainement, elle est restée dans le silence, comme elle l’avait été dès les débuts de la vie terrestre du Sauveur : « Marie retenait tous ces événements dans son cœur ». A plus forte raison, le Samedi Saint, Marie devait retenir et offrir tout ce qu’elle venait de vivre. Ce « glaive qui lui transpercerait le cœur », comme l’avait annoncé Syméon, l’avait percée au plus profond.
Blessure et attente confiante habitaient Marie en ce jour de deuil, et sans doute est-il précieux pour nous d’invoquer Marie, la Vierge du Samedi Saint, quand nous sommes dans le deuil, balancés entre la blessure douloureuse de la séparation et l’espérance confiante que la mort n’est pas le point final de l’existence.
Sainte Thérèse-Bénédicte de la croix, Edith Stein, nous offre ainsi les mots de conclusion de cette méditation, par sa douce prière à la Vierge de toute confiance :
Marie, Ton Samedi Saint, comment le penser autrement que dans le silence parfait ?
Une fois le tombeau fermé, saint Jean t’a conduite dans la maison où lui-même trouvait l’hospitalité à Jérusalem. Cela s’est passé probablement dans le silence. Le respect devant ta souffrance a dû les garder tous muets. […] Il fallait qu’une fois, les larmes trouvent leur compte. Si le Seigneur avait pleuré sur la mort de Lazare, ne devais-tu pas, toi aussi, pleurer, après tout ce qui était arrivé ?
[…] Ce que le Sauveur allait expliquer aux disciples sur le chemin d’Emmaüs, tu te l’es dit toi-même : « ne fallait-il pas que le Christ souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? » Ainsi, ta souffrance se change en action de grâce pour le « tout est accompli », et en attente silencieuse, croyante, du matin de Pâques. Le troisième jour, il ressuscitera .
Père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire NOTRE DAME DU LAU
J1 - SE LAISSER CONDUIRE À JÉSUS PAR MARIE - SAMEDI SAINT, L'HEURE DE LA MÈRE
Marie,
Ton samedi saint comment le penser autrement que dans un silence parfait ?
Une fois le tombeau fermé, saint Jean t'a conduite dans la maison où lui-même trouvait l'hospitalité à Jérusalem.
Cela s'est passé probablement dans le silence.
Le respect devant Ta souffrance a dû les garder tous muets.
Tu leur as seulement fait comprendre que tu voulais être seule (…)
Être seule était l'unique soulagement. Il fallait qu'une fois les larmes trouvent leur compte.
Si le Seigneur avait pleuré sur la mort de Lazare, ne devais-Tu pas Toi aussi pleurer après tout ce qui était arrivé ?
Sa vie tout entière qui était Ta vie est apparue encore une fois devant ton âme ;
toutes les allusions sur la souffrance, tous les passages des prophètes.
Et avec cela aussi l'annonce de la Résurrection.
(...)Ainsi Ta souffrance se change en action de grâce pour le « Consummatum est » et en attente silencieuse, croyante, du matin de Pâques : le troisième jour Il ressuscitera.
Avec Marie soyons dans l'Espérance du matin de Pâques, si proche.
Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)
Je prie
Après l’opération « Hosanna », les chrétiens sont invités dimanche à confectionner puis accrocher à leur porte d’entrée une cloche de Pâques.
Pour les Rameaux, les fidèles ont été très nombreux à orner leur fenêtre d’un drap représentant une palme avec inscrit le mot « Hosanna ». Un engouement dû sans doute à un profond désir de manifester la joie du Christ et l’unité des chrétiens, malgré le confinement qui a empêché de célébrer cette fête en assemblée paroissiale. A l’approche de Pâques, la jeune femme à l’initiative des « rameaux au balcon » propose cette fois de fabriquer une grosse cloche en origami, à suspendre sur sa porte d’entrée, avec inscrit « Alléluia ». Cri d’allégresse signifiant littéralement « louez le Seigneur ».
En ce temps si particulier du confinement, les célébrations liturgiques publiques sont supprimées.
Ce dimanche de Pâques 2020, le père Christophe Decherf célèbrera la messe de Pâques à l'église d'Escaudain à 10H30où elle sera filmée et retransmise en direct
- sur la page Facebook de la paroisse Bx Marcel Callo en Denaisis
- sur la page Facebook catholiques en valenciennois
- et sur les sites des paroisses du doyenné.
Bonne montée vers Pâques !