Prière du mardi 24 mars

Aujourd'hui nous prierons avec les propositions et prières de Florence de la paroisse Sainte Remfroye et de Annick de la Paroisse Sainte Bernadette

Mardi 24 mars

 

Matthieu19 « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, »
Iulian Urban 38ans · Docteur en Lombardie:

"Jamais dans les cauchemars les plus sombres je n'ai imaginé que je pourrais voir et vivre ce qui se passe ici dans notre hôpital depuis trois semaines. Le cauchemar coule, la rivière devient toujours plus grande. Au début, certains sont venus, puis des dizaines puis des centaines et maintenant nous ne sommes plus médecins mais nous sommes devenus des trieurs sur la bande et nous décidons qui devrait vivre et qui devrait être renvoyé chez lui pour mourir, même si tous ces gens ont payé des impôts italiens à vie.
Jusqu'à il y a deux semaines, mes collègues et moi étions athées; c'était normal parce que nous sommes médecins et nous avons appris que la science exclut la présence de Dieu.
J'ai toujours ri de mes parents qui allaient à l'église.


Il y a neuf jours, un homme de 75 ans est venu nous voir; C'était un homme gentil, il avait de graves problèmes respiratoires mais avait une Bible avec lui et il nous a impressionnés parce qu'il l'a lue aux mourants et les a tenus par la main.
Nous étions tous des médecins fatigués, découragés, psychologiquement et physiquement finis, quand nous avons eu le temps de l'écouter.
Maintenant, nous devons admettre que nous, en tant qu'êtres humains, avons atteint nos limites, nous ne pouvons pas faire plus. Il y a de plus en plus de gens qui meurent chaque jour...
Et nous sommes épuisés, nous avons deux collègues qui sont morts et d'autres ont été infectés.
Nous avons réalisé que là où fini ce que l'homme peut faire, nous avons besoin de Dieu et nous avons commencé à Lui demander de l'aide quand nous avons quelques minutes de libres; Nous nous parlons entre nous et nous ne pouvons pas croire qu'en tant qu'athées féroces, nous sommes maintenant chaque jour à la recherche de notre paix, demandant au Seigneur de nous aider à résister afin que nous puissions prendre soin des malades. Hier, le pasteur de 75 ans est décédé; qu'à ce jour, malgré plus de 120 morts en 3 semaines ici et que nous étions tous épuisés, détruits, il avait réussi, malgré ses conditions et nos difficultés, à nous apporter une PAIX que nous n'espérions plus retrouver.

Le berger est allé vers le Seigneur et bientôt nous le suivrons aussi si ça continue comme ça.

Je ne suis pas rentré chez moi depuis 6 jours, je ne sais pas quand j'ai mangé pour la dernière fois, et je me rends compte de mon inutilité sur cette terre et je veux prendre mon dernier souffle pour aider les autres. Je suis heureux d'être revenu à Dieu pendant que je suis entouré par la souffrance et la mort de mes semblables. "

Témoignage recueilli par: Gianni Giardinelli
 

 


 

Pour vous, ce texte d’espoir......

Parce que le printemps n’en savait rien.....

C’était en Mars 2020,


Les rues étaient vides, les magasins fermaient. les gens ne pouvaient plus sortir.

Mais le printemps n’en savait rien…

Et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait,
Les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver,
Le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.


C'était en mars 2020.

Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison,
Les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.
Bientôt il n'y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.

Mais le printemps n’en savait rien…

Le temps d'aller au jardin arrivait, l'herbe verdissait.

C'était en mars 2020.

Les gens ont été mis en confinement, et pour protéger les grands-parents, familles et enfants,
Plus de réunion ni repas, de fête en famille.
La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient

Mais le printemps n’en savait rien

Les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.

C’était en mars 2020.

Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon
En invitant les voisins à faire de même, Ils ont appris une nouvelle langue,
A être solidaires et se sont concentrés sur d'autres valeurs.

C'était en mars 2020.

Les gens ont réalisé l’importance de la santé, de la souffrance,
de ce monde qui s'était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.

Mais le printemps n’en savait rien…

Les fleurs ont laissé leur place aux fruits,
les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l'ont appris à la télé,
le virus avait perdu.
Les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient,
embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants
Et c'est là que l’été est arrivé…

Et le printemps n’en savait rien…

Qu’il a continué à être là, malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.

Parce que le printemps n’en savait rien,

IL A APPRIS AUX GENS LE POUVOIR DE LA VIE…

Tout va bien se passer, restez chez vous,
Protégez-vous, et vous profiterez de la vie.

Lisez ceci, répandez-le autour de vous et restez amoureux…

ce 20 mars 2020.


Et nous qu'est ce qui nous donne de l'éspoir? Ou est mon bonheur aujourd'hui ?


Fête de l'annonciation ce mercredi 25 mars :

retrouvez les propositions de la conférence des évèque de France sur le site du doyenné de Valenciennes en cliquant ici https://doyenne-valenciennes.cathocambrai.com/fete-annonciation.html

Article publié par Doyenné du denaisis • Publié le Mardi 24 mars 2020 • 1278 visites

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