DIMANCHE 22 MARS
C’est le second dimanche où nous ne pouvons nous rassembler pour accueillir le Ressuscité plus fort que les signes de mort, faire corps et prier pour les situations (les soignants, les malades, les inquiets, l’Italie, la Syrie et d’autres lieux de guerre…). Et pourtant nous voyons autour de nous tant de gestes de solidarité et de fraternité. C’est dans ce regard ouvert à la vie qui nous déborde que je vous invite à vivre ce dimanche (oui, comment réussissent à faire les parents ! etc.). Il nous aidera à vivre le confinement, comme tous les autres français et de plus en plus de frères et sœurs dans le monde, moins bien lotis que nous.
J’ai écrit une méditation sur le moment que nous vivons en me laissant encourager par l’Evangile qui devait être lu ce dimanche dans l’église de Wallers. « La guérison de l’aveugle né » au chapitre 9 de l’Evangile de St Jean. Ceux qui le voudront pourront aussi aller lire le texte.
Tenez bien le coup. Nous revivrons des bons moments. Christophe Decherf
Nous vous proposons aujourd'hui de prier grâce à la proposition du diocèse en cliquant sur le lien ci dessous :
Puis de prendre le tremps avec les enfants par la proposition de Marie Elise en découvrant un texte et en jouant ensemble (fichier blabla kt1).
ÉVANGILE
« Il s’en alla et se lava ; quand il revint, il voyait » (Jn 9, 1.6-9.13-17.34-38)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, en sortant du Temple,
Jésus vit sur son passage
un homme aveugle de naissance.
Il cracha à terre
et, avec la salive, il fit de la boue ;
puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle,
et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé »
– ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ;
quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant
– car il était mendiant –
dirent alors :
« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient :
« C’est lui. »
Les autres disaient :
« Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait :
« C’est bien moi. »
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit :
« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé,
et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient :
« Cet homme-là n’est pas de Dieu,
puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur
peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés.
Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
« Et toi, que dis-tu de lui,
puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit :
« C’est un prophète. »
Ils répliquèrent :
« Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,
et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors.
Il le retrouva et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit :
« Et qui est-il, Seigneur,
pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit :
« Tu le vois,
et c’est lui qui te parle. »
Il dit :
« Je crois, Seigneur ! »
Et il se prosterna devant lui.
– Acclamons la Parole de Dieu.